Enquête candidat : Voice, chat & IA - la perception des candidats en 2025 🚀 En savoir plus

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    Recrutement IA : anticipez les attentes des candidats en 2026

    Publié le 12 décembre 2025

    Postuler par la voix, un chat ou une IA vocale… découvrez ce qu'en pensent les candidats.

    Hippolyte.ai a questionné 1 200 répondants pour comprendre comment l’arrivée des IA conversationnelles transforme leur accès à l’information.. et commence déjà à influencer leur manière de postuler.

    Cette évolution modifie leurs attentes, leurs réflexes et leur manière d’évaluer un processus de recrutement.

    Jusqu’où cette transformation change-t-elle la perception du parcours candidat ? Et surtout, quels ajustements les recruteurs doivent-ils engager en interne pour aligner leurs outils et leurs pratiques en 2026 ?

     

    L'instantanéité : pourquoi les candidats plébiscitent les parcours conversationnels

    Les limites des sites carrières traditionnels face aux attentes actuelles

    Les sites carrières traditionnels restent indispensables mais montrent leurs limites lorsqu’un candidat cherche une information précise.

    La plupart des parcours nécessitent plusieurs clics, plusieurs pages, parfois même un changement d’onglet pour comprendre un poste, une mission ou une organisation. Rien d’illogique : ces plateformes ont été pensées pour structurer le contenu, pas forcément pour la délivrer immédiatement.

    Ce fonctionnement crée une légère friction. Pas une barrière, pas un frein majeur, simplement un temps supplémentaire que les candidats comparent désormais à des formats plus directs. Hippolyte.ai observe régulièrement un même constat : l’information est là, elle est complète, mais elle n’est pas toujours accessible en quelques secondes.

    Et c’est précisément ce point qui évolue en 2026 : la rapidité d’accès à la bonne réponse devient un critère d’expérience à part entière.

    Alors une question se pose : comment créer un processus qui respecte vraiment le temps du candidat ? Parce qu’en 2026, cette attente devient centrale.

     

    Le chat : le format qui répond au besoin d'immédiateté

     

    Trois candidats sur quatre plébiscitent le format chat conversationnel.

    C’est ce que révèle notre enquête et cela exprime quelque chose de très simple : un besoin d’immédiateté que les parcours traditionnels n’adressent plus. Une question, une réponse. Tout de suite.

    Chez les 18–24 ans, cette préférence s’accentue encore : 46,7 % jugent le chat pratique et efficace. Ce n’est plus un format “nouveau”, c’est un réflexe. Une attente presque naturelle lorsqu’il s’agit de comprendre un poste, une mission ou l’univers d’une entreprise.

    L’intérêt du chat conversationnel dépasse d’ailleurs la simple interaction.

    Un chat dopé à l’intelligence artificielle peut s’appuyer sur une base de connaissance alimentée par votre entreprise : avantages, projets, organisation interne, fiche de poste, perspectives d’évolution… Il devient alors capable de répondre précisément aux questions des candidats tout en facilitant la candidature lorsqu’ils souhaitent aller plus loin. Un accès direct, fiable, instantané.

     

    L'oralisation du recrutement : une attente portée par les plus jeunes

    Pitch vocal : un format jugé plus authentique

     

    L’oralisation progresse nettement dans les parcours de candidature.

    Selon notre enquête, 40 % des 18–24 ans privilégient déjà l’oral à l’écrit lorsqu’il s’agit de se présenter.

    Une bascule générationnelle, discrète mais réelle, qui traduit un besoin d’expression plus directe et semble-t-il plus authentique aussi. Et ce mouvement ne touche pas uniquement les plus jeunes.

    Près d’un candidat sur deux serait prêt à remplacer la lettre de motivation par une courte présentation vocale, à condition d’être bien guidé. Autrement dit : le format plaît, mais il doit rassurer. Une répondante l’a écrit sans détour : “je me sens plus vraie en parlant qu’en écrivant.”

    Cette préférence se confirme dans les chiffres : près de 68% des candidats montrent un intérêt pour la présentation vocale. Non pas pour “faire moderne” mais pour incarner leur candidature autrement. Montrer un ton, une intention, une énergie impossible à percevoir sur un texte trop calibré.

     

    Les conditions pour rassurer les candidats

    1. Une curiosité réelle mais conditionnelle

    L’oral attire, mais pas sans cadre. Notre enquête le montre clairement :

    • 20 % des candidats privilégient spontanément l’oral,

    • 20 % préfèrent l’écrit,

    • 47,9 % ne se disent prêts à l’oral qu’à condition d’être bien guidés,

    • 12,1 % rejettent totalement l’idée.

    Une majorité “curieuse mais prudente”, qui attend un cadre rassurant avant d’oser franchir le pas.

    2. Ce qui rassure : guidage, repère et seconde chance 

    Les candidats expriment des besoins précis : une durée annoncée, une consigne claire, quelques repères pour structurer la prise de parole. Pas un carcan. Simplement un filet de sécurité qui évite l’effet “page blanche audio”, souvent plus intimidant qu’un texte.

    Plusieurs répondants ont même demandé la possibilité de refaire un enregistrement. Une attente très concrète, formulée ainsi par l’une d’entre elles : “je veux savoir quoi dire et comment le dire sans que cela devienne un discours.”

    L’oral fonctionne à condition d’être accompagné.

    3. Tester l'oral pour comprendre son impact réel

    L’essor de ces usages a logiquement ouvert la voie aux IA vocales capables de guider une préqualification, étape par étape.

    Ces outils permettent de mesurer le confort du format, la fluidité de l’exercice et le type de questions qu’un candidat pourrait rencontrer.

    Avant d’intégrer l’oral dans un processus, rien ne vaut une expérience concrète. C’est pourquoi Hippolyte.ai propose un appel gratuit de préqualification vocale, idéale pour comprendre comment un pitch audio peut transformer la manière de se présenter sans pression, sans enjeu, juste pour tester.

    👉  Je teste une préqualification avec une IA vocale

     

     

    L'IA dans la recherche d'emploi : pourquoi les candidats l'utilisent de plus en plus

    Une nouvelle habitude numérique dans la recherche d'opportunités 

     

     

    Un candidat sur deux déclare utiliser une IA conversationnelle - ou envisager de le faire - pour :

    • identifier des entreprises,
    • explorer des opportunités,
    • affiner ses recherches.

    Un réflexe encore récent, mais déjà bien ancré dans les premiers gestes du parcours candidat.

    Chez les 18–24 ans, cette adoption devient presque naturelle. Certains expliquent s’appuyer sur l’IA pour localiser rapidement des postes disponibles près de chez eux, sans passer par plusieurs moteurs ou filtres. Une manière plus directe, plus rapide, de repérer ce qui pourrait leur correspondre.

    Cette étape ne remplace pas les démarches classiques ; elle les précède. Elle agit comme un premier filtre (géographique, sémantique, parfois même motivationnel) avant l’ouverture d’une offre ou l’intention de postuler. Tout indique que la recherche d’emploi pourrait intégrer, de manière croissante, un passage par l’IA conversationnelle.

    Pour les recruteurs, cette nouvelle étape du parcours devient un élément clé à anticiper en 2026.

     

    Comment garantir la visibilité de vos offres dans les IA conversationnelles ?

    L’usage croissant de l’intelligence artificielle par les candidats crée un nouveau réflexe.

    Dans ce contexte, la visibilité d’une offre devient un véritable levier, surtout lorsque l’entreprise souhaite apparaître dans les réponses générées par ChatGPT ou d’autres assistants.

    Hippolyte.ai a déjà consacré un article complet au sujet qui détaille les nouveaux réflexes d’indexation. Trois leviers se distinguent aujourd’hui pour renforcer la présence d’une offre dans les LLM.

     

    1. Structurer des offres compréhensibles par l'IA (intitulé, missions, mots-clés)

    Les modèles conversationnels restituent mieux les annonces dont les missions sont claires, l’intitulé reconnaissable et les compétences explicites. Une offre simple, lisible, sans jargon interne, augmente mécaniquement la probabilité d’être proposée à un candidat. Ces éléments aident aussi l’IA à comparer plus justement l’offre avec le CV soumis par le candidat.

    Ici, tout se joue dans le micro : le texte lui-même.

    2. Proposer des contenus de référence fiables (pages métiers, présentation de l’entreprise, base de connaissances)

    Les IA ne se basent pas uniquement sur l’offre. Elles analysent aussi ce qui l’entoure : page métier, présentation du service, valeurs, projets, organisation.

    Plus ces contenus sont cohérents et complets, plus le modèle peut contextualiser l’annonce et répondre précisément aux questions d’un candidat. Ces contenus servent également de base à l’IA lorsqu’un candidat prépare ses entretiens.

    C’est le méso : l’écosystème d’information autour de l’offre.

    3. Renforcer la légitimité numérique pour devenir une source fiable

    Les LLM valorisent les entreprises qui publient des contenus réguliers, alignés et crédibles. Une marque employeur cohérente, un site carrière à jour, des informations stables d’un support à l’autre : tout cela contribue à faire de l’entreprise une “source fiable”. Et une source fiable… est davantage citée.

    C’est le macro : la réputation numérique globale.

    Ces trois leviers constituent une base solide pour améliorer la visibilité d’une offre dans les IA conversationnelles.

     

    Recrutement IA : une marque employeur réinventée pour 2026

    Comment l'IA peut transformer vos contenus marque employeur

    L’IA générative apporte une nouvelle souplesse aux équipes RH et aux recruteurs.

    Elle permet de créer des visuels qui n’existent pas ou de donner vie à des images statiques en quelques secondes.

    Des outils et solutions comme ChatGPT, Nano Banana ou d’autres plateformes spécialisées élargissent considérablement le champ créatif : un décor s’anime, un métier prend forme, un environnement de travail se recompose. Une manière concrète d’offrir à la marque employeur une présence plus visuelle, même lorsque peu de contenus sont disponibles en interne.

    Cette capacité de production ouvre de nouveaux formats pour les campagnes de marque employeur.

    Chez Hippolyte.ai, plusieurs projets récents ont mobilisé ces approches pour illustrer des métiers peu connus ou renforcer la visibilité de contenus existants.

     

    Authenticité : le défi majeur quand tout peut être généré par IA

    Mais malgré cette puissance créative, une vérité demeure : l’élément le plus crédible d’une marque employeur reste l’humain.

    Les candidats accordent davantage de poids à une prise de parole authentique qu’à une image parfaitement exécutée. C’est pour cette raison que l’employee advocacy s’impose toujours comme un levier central. Rien ne raconte mieux un métier qu’une personne qui le vit réellement.

    Certaines entreprises l’ont compris et n’hésitent pas à placer leurs équipes au cœur de leurs formats. Saint-Gobain, par exemple, a développé DistriQuiz, un programme inspiré du Burger Quiz pour faire découvrir l’univers des métiers de la Distribution. Quinze collaborateurs issus de huit enseignes y présentent leurs métiers, leurs réalités terrain et leur quotidien, dans un format ludique et incarné.

    Ce type d’initiative rappelle une chose assez évidente : les candidats veulent voir des métiers réellement vécus. L’outil aide, mais la confiance naît surtout de ce que montrent les équipes.

     

    IA-Compliance : un enjeu stratégique pour sécuriser sa marque employeur

    L’IA s’intègre désormais dans plusieurs étapes du recrutement :

    • réponses générées par des chatbots,
    • préqualification vocale,
    • automatisation de certaines tâches de traitement.

    Cette présence impose une vigilance nouvelle : respecter la transparence des modèles, comprendre les données collectées et vérifier l’impact éventuel sur certaines décisions.

    L’IA-compliance devient alors un garde-fou. Pas pour freiner mais pour sécuriser. Pour garantir qu’un outil ne déforme pas une information, ne discrimine pas involontairement, ne collecte pas plus que ce qui est nécessaire.

    Grâce à un cadre clair, les recruteurs s’assurent que la technologie soutient leurs pratiques au lieu de les fragiliser.

    En 2026, cette vigilance ne sera plus un simple prérequis technique : elle deviendra un marqueur de maturité pour les équipes RH, mais aussi un élément de communication.

    Une entreprise capable d’expliquer précisément comment ses outils fonctionnent, ce qu’ils utilisent et ce qu’ils n’utilisent pas, installe un climat de confiance immédiat. Un recrutement responsable, c’est aussi un recrutement IA-compatible.

     

    Pour comprendre en détail ces évolutions et anticiper ce que 2026 pourrait changer dans vos pratiques, Hippolyte.ai met à disposition l’intégralité de son enquête.

     

    👉 Télécharger l’enquête complète

     

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